S’améliorer pour améliorer la société

« Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ». Cette phrase d’Antoine de Saint-Exupéry (cf. « Lettre à un otage », 1943) se trouve dans les locaux du Grand Orient de France à Paris, siège de l’obédience. Elle donne la définition de l’esprit maçonnique : s’enrichir de l’autre, de sa différence, pour atteindre une authentique connaissance de soi. Mais pour s’enrichir de la différence, il faut que le respect soit mutuel,  l’écoute bienveillante. C’est ce que les francs-maçons et francs-maçonnes apprennent et pratiquent dans les loges. Devenir membre du Grand Orient de France est un choix et une volonté personnelle de s’améliorer. Cette dernière n’a de sens qu’au service du perfectionnement de la société.

Avec sa tradition émancipatrice et ses rituels, la franc-Maçonnerie propose une démarche alliant la  recherche de la sagesse et  un engagement dans la société.

S’engager au service de la République et de ses valeurs

L’Article premier de la Constitution du Grand Orient de France précise que  « La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité. Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience.

Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle se refuse à toute affirmation dogmatique. Elle attache une importance fondamentale à la laïcité. Elle a pour devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Les membres du Grand Orient de France défendent ainsi l’idéal républicain, travaillent à rassembler les hommes et les femmes autour des valeurs humanistes en général et de l’idée de fraternité universelle en particulier.